L’ Assemblée Générale s’est tenue le samedi 22 septembre à la Salle des Fêtes de Granges en présence de plus de 80 adhérents.
Après un message d’accueil et de remerciement à destination des élus et des adhérents, la Présidente, Liliane LALEVÉE, passait la parole au Secrétaire, Michel GEORGES, pour la présentation du rapport moral.
En préambule, le Secrétaire a rappelé que l’association allait fêter son sixième anniversaire à la fin de l’année et que certains adhérents trouvaient le temps long, faute de signe de concrétisation sur le terrain. Michel GEORGES a indiqué à ce sujet que certaines péripéties avaient émaillé le parcours de l’association, citant notamment les modifications intervenues dans les regroupements de communes. C’est ainsi que la commune de Granges a été rattachée à 3 com’com différentes depuis la création de l’association. Cette instabilité ne crée pas les conditions favorables à l’étude et à la réalisation de projets de grande ampleur comme la création d’une voie verte.
Ces difficultés d’ordre administratif n’ont pas empêché l’association d’atteindre le premier objectif qu’elle s’était fixé, à savoir fermeture officielle de la ligne de chemin de fer entre Laveline et Gérardmer. Celle-ci a été actée (décision du 24 Février 2017 du conseil d’administration de SNCF-Réseau) à l’issue d’une longue procédure impliquant notamment le conseil régional Grand Est.
Par ailleurs, certaines déclarations de responsables d’une association militant pour le retour du train ont pu laisser planer un doute dans l’esprit de personnes peu ou mal informées. A ce sujet le Secrétaire a rappelé les propos tenus par Jean-Pierre Masseret, ancien Président du conseil régional de Lorraine, le 17 mars 2014 à Epinal, alors qu’il avait été interpellé par des défenseurs du retour du train : » Ne pas être dans le réel est une faute politique majeure. Il faut respecter les citoyens et respecter les citoyens c’est leur dire la vérité … »
Evoquant ensuite les actions menées au cours des douze derniers mois, le Secrétaire a rappelé que l‘association avait tenu un stand à Gérardmer lors de la 80ème semaine fédérale internationale de cyclo-tourisme. Par ailleurs deux supports de communication ont été créés (autocollant destiné aux pare-brises des véhicules) ou réactualisés (flyer de présentation de l’association).
Revenant sur les interrogations de certains concernant l’avancement du dossier, le Secrétaire a souligné que celui-ci n’était pas au point mort. La meilleure preuve en est l’étude en cours d’un schéma des itinéraires cyclables du massif vosgien, confiée à un bureau d’études par un groupement de 2 collectivités (le PETR du Pays de la Déodatie et le PETR du Pays de Remiremont). Cette initiative s’inscrit dans l’actuelle émergence de projets intercommunaux et fait également écho aux voies vertes existantes, l’ensemble ayant vocation à être coordonné à l’échelle du Massif des Vosges.
Ce schéma des itinéraires cyclables distinguera trois catégories de voies. La vallée de la Vologne figure dans la première catégorie, celle des axes structurants qui sont des leviers de développement touristique.
L’association Pour la voie verte de la vallée de la Vologne est associée à cette étude au sein d’un comité technique.
A la suite de cette étude qui devrait être remise fin 2018/début 2019 les collectivités territoriales concernées devront déterminer un planning des opérations et se concerter pour désigner les maîtres d’ouvrage.
L’association veillera au suivi de ce dossier afin que l’étude réalisée ne reste pas sans suite. A 18 mois des élections municipales et des conseillers communautaires, elle a la ferme intention de faire entendre sa voix.
Le vent est plutôt à l’optimisme, a conclu le Secrétaire de l’association, mais il convient d’être vigilant et de ne pas relâcher la pression sur les élus de notre territoire.
La parole est ensuite donnée aux élus.
Gilbert POIROT, conseiller départemental, rappelle qu’il a soutenu l’association TG2V mais que désormais il faut faire preuve de réalisme: « Je soutiens votre projet, les élus doivent s’en emparer. Vous avez réussi à faire fermer la ligne, c’est bien, mais aujourd’hui il faut s’investir pour la réalisation des voies vertes de la vallée de la Vologne et de la Cleurie. »
Yves BASTIEN, Président de la communauté de communes de Bruyères Vallons des Vosges, souligne :
– qu’il convient de constituer un réseau de voies cyclables et que l’engagement des élus est vital à cet égard,
– que le projet de voie verte dans la vallée de la Vologne est important pour le territoire et que la com’com de Bruyères s’y impliquera lorsqu’un maître d’ouvrage aura été désigné.
Yves BASTIEN évoque par ailleurs le projet de fusion des PETR de la Déodatie et de Remiremont. En cas de fusion on peut penser que la compétence tourisme sera assurée par ce PETR unique et que la réalisation de voies vertes entrera dans ce cadre.
François DARTOIS, maire de Jussarupt, rappelle que sa commune soutient le projet depuis toujours et qu’il est indispensable qu’une com’com prenne la compétence voie verte.
Yves BONJEAN, maire de Bruyères, insiste pour que le projet inclue le tronçon Laveline-Bruyères.
Bernard LAZZATI, adjoint au maire de Granges-Aumontzey, rappelle que sa commune a toujours soutenu le projet de voie verte.
Frédéric THOMAS, adjoint au maire de Granges-Aumontzey, souligne que le porteur du projet doit être une com’com : »Il convient de rencontrer les conseillers communautaires et dans les semaines qui viennent je ferai tout pour que le projet de voie verte soit inscrit dans le programme de la com’com ».
Frédéric THOMAS indique par ailleurs que le futur aménagement de l’ancien site Dorval, à Granges, prend en compte le projet de voie verte. Il conclut son intervention en déclarant : « aujourd’hui comme hier, vous aurez tout mon soutien ».